Au fond du trou [PV : Azur]

Tyran déchu

Comme chaque matin, Valvatorez ne se réveillait pas à la lueur du soleil un doux avant-midi, mais à l'empoigne d'une main sur ses vêtements pour le soulever et le secouer. Ce n'était pas le chef des marchands mais juste l'un d'entre eux qu'on avait chargé de réveiller le roi déchu. Depuis qu'on l'avait trahi et refourgué à des pirates pour qu'on se débarrasse de lui, sa vie n'était plus la même. Non seulement parce qu'il avait essuyé une défaite humiliante et qu'il s'était fait trahir par ses propres serviteurs, mais aussi parce qu'il était tombé très bas. Son quotidien n'était plus de régner ni même d'être libre, mais de vendre des produits consommables sur un navire. Il était bien sûr autorisé à toucher terre, à s'enfuir et à ne plus jamais revoir les marchands, mais c'étaient leur chef qui détenait la clé de son maudit collier en granit marin qui lui ôtait ses pouvoirs. Son seul avenir était de servir des fruits et légumes jusqu'à ce qu'on décide peut-être de lui rendre son dû et qu'il puisse retrouver un semblant de vie normale. Mais ce ne serait plus jamais le cas, maintenant qu'il avait été chassé du pouvoir et qu'il ne représentait même pas plus qu'un être humain normal, il ne pouvait pas espérer retrouver son trône ou même toute grande responsabilité.

Sans vraiment en avoir le choix, le jeune homme se tint sur ses jambes par lui-même alors que la main le lâchait pour que ses bras se croisent dans un regard sévère. Valvatorez sentait qu'il ne serait jamais vraiment le bienvenu, depuis que les marines l'avaient intercepté en plein voyage assassinatoire c'était devenu une bouche de plus à nourrir. Bien sûr il avait la vie sauve grâce à la marine, mais sa situation n'était pas terriblement beaucoup mieux. Tout ce qu'il lui restait à faire était de reprendre la même journée que la veille, à savoir vendre les produits aux navires qui passaient par là. Tout d'abord il prit un morceau de papier dans le revers de sa fine veste pour prendre un autre de même taille derrière le comptoir qui lui était assigné. Sur le premier figurait l'inventaire du nombre de produits de chaque sorte qu'il restait, et le second ne se tarda pas à remplir de la même façon. C'était le meilleur et le plus fiable moyen de s'assurer qu'il n'y avait pas de marchandise disparue. Bien sûr Valvatorez ne prenait jamais le risque de truquer ses comptes, il voulait se montrer irréprochable pour obtenir plus rapidement la clé de son collier maudit.

Ce n'était pas très difficile comme travail, même si la plupart du temps dans les ports c'était la course à l'achat. Cependant comme il profitait d'un lit douillet qui avait demandé un budget particulier, et qu'il était nourri tout à fait gratuitement, on en profitait pour lui donner la plupart des tâches de ravitaillement. C'était tout de même un comble pour un ancien roi de se faire traiter comme un vulgaire vendeur sans salaire ni respect à la clé. On pouvait dire qu'il avait atteint le fond du trou, même si la clé de son pouvoir restait toujours à portée de main. Ainsi le jeune homme se remit au travail en bougonnant quelque peu tandis qu'il voyait un navire arriver, sans doute allait-il devoir encore une fois traiter le client comme un roi alors qu'en réalité c'était lui le roi, personne d'autre. C'était de loin ce qui le chiffonnait le plus, devoir se soumettre à quelqu'un alors qu'il méritait de faire de tout le monde ses esclaves pour la vie entière. M'enfin ce n'était pas bien grave, une simple situation temporaire le temps qu'il découvre la cachette où se trouve la clé.

Le navire s'approcha alors de celui des marchands, une nouvelle journée de vente s'annonçait pour Valvatorez qui avait déjà terminé son inventaire en comptant les produits un à un délicatement pour ne pas les abîmer. Mais cette fois ce n'était pas un équipage ordinaire qui venait faire affaire, c'était une bande de pirates facilement reconnaissables par leur pavillon à tête de mort. Valvatorez avait toujours admiré les pirates de ce genre, libres de tout faire et qui ne respectaient aucune loi sur la planète, un exemple de vie sauvage et épanouissante. Mais là il en avait plus peur qu'il ne les admirait, l'idée de se faire tuer tout simplement alors que c'est un roi lui était insupportable. Il pouvait juste mourir comme ça, sans même un coup d'état, une balle dans le coeur, poussé dans la mer comme un vulgaire déchet alors que c'était un souverain.

Comme d'habitude, les représentants de l'équipage montèrent à bord du bateau marchand pour faire leurs affaires, quelques bourses à la ceinture. Ils avaient l'intention d'acheter au moins, ça se voyait. Mais rien ne disait qu'ils se contenteraient du prix proposé, ce ne serait pas la première fois que ça finirait en bagarre générale. Heureusement la plupart terminaient en victoire, donc Valvatorez n'avait rien à craindre, cependant il fallait toujours rester prudent et ne pas sous-estimer ses adversaires. L'un d'entre eux se présenta devant le tyran en train de poser son poing sur la joue, pas trop motivé par son boulot actuel, mais prêt à travailler tout de même. Il donna au pirate tous les prix qu'il voulait savoir, concernant tel ou tel produit. Bien sûr le bandit fit une mine surprise de savoir ça aussi cher alors que pourtant c'était de la bonne qualité et très nourrissant, réaction de la plupart des petits pirates incapables de voler de butin bien gros. Valvatorez lui sortit la phrase habituelle qui voulait que la vie était chère et que ce n'était de toute façon pas lui qui fixait le tarif des produits.

C'est alors que celui qui semblait finalement être le capitaine empoigna le tyran violemment avant de l'attirer à lui. Il pensait obtenir une ristourne en menaçant la vie d'un de leurs employés, pendant que Valvatorez ne bougeait pas d'un cheveu. Sa tête ne tenait debout que parce qu'il n'appuyait pas sur la détente de son pistolet à silex pointé sur sa tempe. Malheureusement pour l'équipage, personne n'avait envie de donner des produits pour lui et tout le monde était même content d'être débarrassé de cette bouche à nourrir importune qui s'était immiscée dans leur vie du jour au lendemain. Dans un ricanement, le capitaine ordonna un abordage, invitant ses compagnons à débarquer sur le navire marchand pour rafler autant de marchandise que possible. De son côté, Valvatorez ne pouvait pas trop protester, déjà qu'il était entre la vie et la mort par un simple doigt sur une détente, il ne souhaitait pas que ça empire. Il se laissa alors capturer alors que les pirates essayaient tant bien que mal de ramener de la marchandise sans se faire choper par les marchands plutôt bons combattants.

Quelques très longues minutes de bagarre plus tard, alors que la plupart des combattants était groggy ou mort dans les deux camps, le navire pirate leva l'ancre pour rapidement plier bagage, emmenant son prisonnier avec lui. Les bandits comme lui étaient tout à fait du genre à enrôler de force des civils pour les transformer en pirates par la force des choses, c'était ce qui était en train de lui arriver. Alors qu'il voyait lentement le navire qui détenait la clé de la délivrance de son pouvoir, Valvatorez se faisait attacher au mat principal par une paire de gros bras. Ses mains étaient levées et attachées autour du mat pas très loin de son corps mais assez loin pour qu'il soit incapable de lever la main sur le moindre passant. Il était contraint d'attendre qu'on le délivre de ses cordes alors qu'il ne pouvait même pas se déplacer. Comme ça au moins, il ne quittait la vue de personne et servait en même temps d'exemple pour les fous qui oseraient s'opposer à eux. Valvatorez ne pouvait rien faire d'autre à part attendre qu'on ait pitié de lui ou qu'un équipage plus fort vienne le délivrer voire briser son collier en granit marin.

Membre des Red Flag Pirates

Aller faire des courses, c'est bien. Allez les faire et doubler un pirate agacé dans la file d'attente, c'est franchement teubé. C'est il y à une semaine environ, ou plutôt dix bons gros jours que cet événement c'est déroulé. Azur, descend du navire toute joyeuse pour une fois, elle fais pas la gueule,partant tout sourire faire les courses : quoi de mieux que dépenser des tunes franchement ? Mais voilà, y a un monde pas possible pour payer. Et un gars arrive de l'autre bout de l'allée, visiblement se dirigeant lui aussi vers al file ! Leurs regards se croisent, le gars est moche, filiforme, grand, la mâchoire maigrichonne mais les bras marqué de muscles secs. Sa barbe que quatre ou cinq jours n'est pas du tout uniforme et ses yeux sombres sont bardés de cicatrices. Berk berk ! Pirate ou clodo, elle s'en fou,elle aussi c'est une pirate après tout ! Bref, son pas s’accélère tandis que celui du guignol aussi. Le duel a commencé. Aucun ne vas courir mais leurs pas s'accentuent a mesurent que ceux de l'autre en font de même. Bim Bim Bim, bimbim bimbim ! » entonna alors Azur dans ca tète, un genre de musique stressante et épique ! A-t-on déjà vus pareil défi ? Pour la demoiselle, celui-ci revêt des allures de véritable challenge, ses muscles sont bandés, sa respiration est régulière, ce couard ne lui volera pas s aplace ! Soudain!les deux s’arrêtent ! Dafuk!Un papi est sortit de nul part et a pris la place ! Ragaillardis des deux cotés ils reprennent, la marche prend des allures de trot, bousculant, s’excusant, s'agacants des deux cotés. La courses est serrée pour la seconde place ! Plus que quelques dalles de carrelage les séparent l'un l'autre de derrière le vieillard, Les deux tendent le buste comme des sprinteur, une pas plus long que l'autre, et la gamine passe devant le pirate d'un cheveux, et lui lance un sourire victorieux, typique du mauvais gagnant, en toute arrogance.

Un bruit de veste habilement relevée, le traître dégaine un revolver; mais les deux sont des pirates et Azur avait prévue l'attaque fourbe en dégainant elle aussi son arme d'un magnifique desaxage pour que l’arme du gars pointe sur le crane du vieillard, balançant sa bâte de base-ball dans l'horrible mâchoire de celui arrivé troisième. Le propulsant au sol plusieurs mettre plus loin, mais ne l’empêchant pas d'appuyer sur la gâchette, abattant le pauvre ptit vieux d'une balle en pleine nuque. Tout le monde hurle, les gens fuient, avec leurs courses non payées. Alors que les collègues pirates de l'autre débile rentrent pour lui porter secourt après avoir défoncer le pauvre vigile. « Pfeuh » lâche la pauvre cyborg, six débiles congénitaux aussi laid les uns que les autres qui l'encerclent. C'est une bagarreuse, elle vas perdre, elle le sait.C'est évident, c'est pour sa qu'elle s’élance sur le plus proche lui balançant sa bâte dans la figure et dégainant la seconde dans son dos, celle en fer ; vlan, le crane enfoncé. Un second qui s’écrase alors qu'elle se prend un coup de genoux dans l'estomac, puis un bon crochet venant de sa droite en pleine dans le nez. La suite... Un bon rossage, et la voila qui ouvre les yeux !

Ca fait dix jours, dix jours qu'elle est la prisonnière de ses guignols de pirates de seconde zone. Ils l'ont gardée en vie, supposant qu'une femme ferait bien la cuisine ou le ménage, sacré erreur pour la cuisine même si visiblement,elle n'est pasplus mauvaise que l'ancien cuistot de bord. Pourvue d'un beau collier en granit marin parcque ses guignols pensent qu'elle a un de ses fruits du démon, la ptite prisonnière joue le jeu d'avoir perdue sa force. Plus abrutis que ca tu crèves : habitués a elle et persuadés pour le FDD, voilà pas qu'ils lui rendent ses bâtes. Peut-être en espérant la convaincre de devenir membre d’équipage aussi. Même si elle en as déjà un. Mais qui lui aurait demander dans cet agglutinement de racaille médiocre ? Ils ont accostés, la demoiselle s’éveille a peine et passe sa main sur l'un des bleus qu'il reste sur son visage du jour de sa capture. Sortant de la cale du navire on dort l’équipage dans des hamac et elle aussi d'ailleurs. Quelle n'est pas sa surprise de les voir monter avec des fruits ! Eux qui ne jurent que par l'alcool et la viande.. Puis surtout, en train d'attacher quelqu'un au mat, enfin un peu d’animation! Elle ne le vois pas, étant du mauvais coter. S'approchant avec un large sourire, posant ses mains sur la surface de bois elle passe la tête discrètement... ! Une oreille pointue ! Intrigué,e l’investigation se pousse un peu plus loin et la voila qui se retrouve nez a nez avec lui, mais vraiment nez à nez ! Alors elle se recule, regarde son collier en granit marin, pas la même marque que le sien, donc c’était déjà un prisonnier avant d’être capturer. Alors elle croise les bras, avec sourire fier, le regardant de haut:Enfin un nouveau pour me remplacer, je vais pouvoir le bizuter ! » Un gars qui fsait attention rigole, puis se sent con d’être seul a rigoler.Alors il s'en vas aider a la manœuvre pour prendre la poudre d'escampette.

Ils sont donc plus ou moins seuls durant ce laps de temps, Azur pose son index sur l'épaule du jeune homme, nouveau venu à bord. « Tu es plutôt mignon, ça change des autres dans cet équipage de mollusques périmés » Son doigt glisse pour que se soit sa main qui se retrouve contre lui et remonte doucement sur con cou « Si tu es sage tu sera peut-être rapidement détaché. » Elle lui lèche doucement le cou, très entreprenante juste pour l'agacer, jouant du fait qu'il soit bien attaché ! Puis elle le mord, et se recule vivement en rigolant mesquinement : C'est quoi ton nom, le nouveau ? Attend attend ! Je vais deviner. Oreilles pointures, des trait fins, tu dois avoir un nom de nombre genre, alors que tes qu'un esclave haha ! Hrmmm » porte son index sur sa lèvre inférieure faisant mine de refleurir puis lève l'index ! « Monsieur Joslin de Valvecourt ! C'est ca hein c'est ca ? Haha non plutôt Bousard le puant vus ton collier » Et voilà, elle rigole de nouveau, mais haut et fort de sa blague pourrie,même si elle trouve vraiment que ses trait son fin, et donne un air plutôt noble. Ce moquer et si drôle. Puis s'il n'est pas trop con, il le prendra bien et ils pourront s’évader ensemble.

Tyran déchu

L'air de rien c'était quand même fatiguant de devoir rester les bras levés tout le temps sans pouvoir les abaisser. Bien sûr Valvatorez pouvait s'asseoir car la chaîne glissait quand même le long du mat, mais il devait garde malgré ça les bras en l'air comme si il se rendait, ce qui était à moitié le cas, physiquement oui mais mentalement non. En plus il n'y avait pas moyen de se défaire de ces bracelets métalliques, même si ils n'étaient pas en granit marin mais en métal. Les deux matières se valaient largement en solidité, ce qui ne l'arrangeait pas du tout dans son plan d'évasion. De plus le navire marchand continuait de s'éloigner, et avec lui tout espoir de retrouver ses pouvoirs un jour. C'était frustrant au plus haut point d'être traité ainsi sans même être capable de négocier. Après tout c'étaient des pirates, il ne fallait pas attendre beaucoup de loyel de leur part, surtout qu'avec son pouvoir c'est lui qui serait le dernier à rire au final.

Mais tout n'était pas noir dans sa situation, au moins il avait de la compagnie, même si pour le moment c'était juste une voix derrière le mat. Celle-ci ne se tarda d'ailleurs pas à devenir une personne réelle quand elle s'approcha du souverain pour le fixer droit dans les yeux. Habillée plutôt chaudement avec le bleu comme prédominance, la demoiselle ne semblait pas bien méchante. C'était louche, d'habitude les pirates devraient se montrer impitoyables envers leurs prisonniers, selon ce qu'il avait lu sur leur sujet. Elle cachait peut-être quelque chose, raison de plus pour rester aux aguets. Valvatorez ne pouvait pas lutter pour se défaire de sa présence, mais il n'en restait pas moins méfiant mentalement envers la nouvelle venue. Après tout il ne savait rien d'elle, sauf le fait qu'elle semblait avoir vécu tout comme lui une vie d'esclave, vu le collier qu'elle portait au cou. Il n'y avait pas grand chose à dire sur elle, mis à part qu'elle était des plus originales dans le comportement. Pour le moment tout ce dont elle parlait était de le "bizuter", mot qu'il ne comprenait pas du tout, sans doute du jargon pirate qui devait se rapprocher de la torture. Après tout Valvatorez ne pouvait pas se défendre, c'était le meilleur adversaire imaginable pour un pirate.

Alors que Valvatorez la fixait, la demoiselle ne se privait pas de caresser sa fine veste en complimentant sa beauté. On ne lui avait jamais dit qu'il était mignon, même "plutôt mignon", que ce soit de la part de ses subalternes ou du peuple. Après c'était peut-être son type d'hommes, ou peut-être était-ce simplement une ruse pour l'endormir et obtenir son consentement à devenir pirate. Cependant c'était pru probable qu'il se laisse avoir, même si il n'avait pas eu de formation de ce type il restait quand même d'une grande froideur au quotidien. "Merci du compliment, femme, mais ce n'est pas nécessaire. Néanmoins si tu tiens tant que ça à me "bizuter" comme tu dis, rien ne t'en empêche, si ça peut te faire plaisir.". C'est alors que la demoiselle se montra d'autant plus entreprenante et alla jusqu'à lui lécher le coup non sans faire ressentir au tyran un certain plaisir dissimulé. Ce plaisir s'accrut brusquement lorsqu'elle parla de le délivrer, l'idée de retrouver l'équipage marchand se faisant plus intense. Après tout ce n'était pas tous les jours qu'un membre de l'équipage craque sur lui au point de prononcer des mots aussi tabous que "détaché".

Après une morsure de plus douloureuses, la fille s'éloigna de lui brusquement et prit le temps de réfléchir quelques instants. Elle cherchait son noom et passait par des propositions de plus en plus étranges voires de plus en plus insultantes autant que possible. Ce n'était vraiment pas gratifiant de se faire ainsi qualifier juste parce qu'il était dans une mauvaise passe alors que quelques jours plus tôt il était plus propre qu'une vitre et on s'abaissait devant sa présence. Bien sûr il ne comprenait aucunement le sens de ces surnoms idiots, ni le rapport avec son collier avec un tel adjectif que "puant". "Impuissant" aurait été plus adapté, vu toutes les chaînes, mais il était temps de mettre fin à sa réflexion, son cerveau de pirate devait fumer à force de trop réfléchir.

-Permets-moi de répondre à ton attente avant que tu ne te méprennes d'avantage. Mon nom est Valvatorez, tu devras te contenter de ce prénom unique. Maintenant que je suis un civil ordinaire, j'imagine que ce n'est plus envisageable que tu me prénommes "votre altesse" ou même "monsieur".

Membre des Red Flag Pirates

Femme ? Non mais comment qu'il lui parle le gringalet ? Bon, ça ne défait pas l'excentrisme exagéré de sa ptite personne, au moins, il lui répond, et en plus remarque que c'est une femme, même s'il a l'air un peu cul pincé, dans le fond ça lui plaît le style petit bourgeois même si aux antipodes de sa propre façon d’être ! Aussi sa façon de prononcer bizuter étant particulièrement drôle comme ci c’était un mot délicat a prononcer avec des pincettes, vraiment mignon. En dehors de son accent hautin il n'y avait guère plus à dire en fait parc-qu’il était coincé, étant attaché et sans possibilité de se mouvoir, elle aussi prisonnière aussi, envisagea alors le fait de s’échapper avec lui. Puisque ne semblant pas apprécier son statut de statue de mat. L'idée toqua a la porte de son esprit tandis qu'elle proposait des noms ubuesques et sans rapport avec le reste. Henfin, ils prit les devants pour l'interrompre et répondre a cette interrogation primordiale que celle du nom. Toujours de ce petit air bourgeois, le gamin aux oreilles pointues donna son nom : Un prénom des plus original mais aussi vraiment stylé, qui colla bien avec le possible mytho sur le votre altesse qui arracha un large sourire joyeux a la demoiselle qui fis une petite courbette une main sur la poitrine et l'autre bras tendu vers l’arrière : une vrai pro.

Hé bien, votre seigneurie Valvatorez ! » Son regard partit, vivement sur les cotés, le reste de l’équipage se désintéressait d'eux. « Chacun de nous peux s'inventer un passé ou dire la vérité, ce qui importe ici c'est que nous sommes deux prisonniers partageant un but commun. » Étrangement sérieuse dans son intonation, semblant devenir sérieuse enfin et s’approchant de nouveau, d'une marche des plus sexy la mettant bien en avant elle se colla sensuellement au pauvre prince enchevêtré et passa ses mains sur ses liens pour les défaire et sa vois se fis plus basse : « Le capitaine garde un passe partout dans sa cabine, c'est son perroquet qui le garde. Je m'occupe d'attirer leur attention... » Elle se dessola vivement, les liens du jeune prince démoniaque défait, puis donna un coup sur le canon non arrimé le plus proche, y mettant toute sa force de cyborg, donc pas rien du tout, qui partit non seulement defoncer la rembarre de l'autre coter mais emportât un homme avec lui dans l'eau et la jeune femme cria « Second a la mer ! Second a la mer ! » Car oui, il s'agissait du second du capitaine, et cela amassa tous l’équipage pour aller l'aider ? Dautant que rapidement l'ont entendit qu'il n’était pas a la surface, qu'il fallait plonger ! Ironie de la chose, aucun ne sais nager a bord... Tentant d'ellaborer un plan pour attacher un membre d’équipage a une corde qu'il plonge cherchée le second. Finalement ce fut le capitaine qui poussa la foule et plongea dans l'eau. Car lui seul savait nager et tous hurlèrent de joie pour l'encourager.

Pendant ce temps Hana ne restât pas inactive, munie d'un sabre elle chargea aussi un second canin qu'elle tourna vers le groupe, espérant que son nouvel amis se montre coopératif et ne pense pas qu'a sa gueule s'il trouve la clef. Munie de quoi allumer la ficelle du canon, attendant qu'ils ramenent le second a bord, pour ne pas attirer leur attention sur la tentative d'evasion trop rapidement.... Marmonant un 'dépêche toi petit prince... » car s'il echoue, ils auront bien du mal a s'evader après ca ! La betise de ses pirates ne se fera certainement pas prendre deux fois et leur tolerance a laisser le moindre prisonier lire de ses mouvements aussi. Toute fois s'il revenait rapidement, elle pourrais tirer un coup de canon, et a eux d'eux pourraient refaire partir le navire laissant les deux plus dangereux de l'equipage a la mer, le capitaine et son second.

Tyran déchu

La relation quelque peu distante entre Valvatorez et la demoiselle en bleu semblait de plus en plus évoluée au fil des secondes. Maintenant que l'un d'entre eux avait donné son prénom exact, ils pouvaient avancer, même dans l'adversité. Après tout comme il le disait, il était redevenu un simple civil hors de son royaume, donc il pouvait s'estimer au même rang qu'elle. La demoiselle semblait elle aussi de plus enchantée de sa compagnie, même si elle se moquait un peu de lui pour le taquiner. Il était vrai que désormais il n'y avait plus aucune raison de lui offrir quelconque forme de politesse, n'importe qui pourrait le surnommer qu'il ne pourrait pas le faire arrêter pour ça. Il fallait bien s'habituer à sa nouvelle vie, maintenant qu'il était venu parmi les mortels.

Bientôt la fille proposa une sorte d'entraide, ce que Valvatorez n'avait encore pas imaginé depuis son arrivée sur le bateau. Après tout, elle avait l'air bien heureuse et prenait son compagnon d'infortune avec beaucoup d'amusement. Peut-être qu'elle était juste un peu simple d'esprit, qu'elle ne se cassait pas la tête, qu'elle allait là où ses pieds lui disaient d'aller. Quelque part, Valvatorez ne pouvait pas lui en vouloir, ça lui permettait de se sortir de cette mauvaise passe grâce à elle, alors au diable les cogitations. Ainsi le souverain déchu accepta l'entraide, même si il ne put pas lui serrer la main comme il se devait. Décidément, Valvatorez était tombé bien bas, ne plus pouvoir respecter même la plus simple des formes de politesse, c'était quelque chose. La demoiselle se colla alors contre lui de façon bien osée mais prévisible avant de lui donner l'emplacement de la clé passe-partout pouvant les délivrer tous les deux. Ainsi il ferait d'une pierre deux coups, pour des menottes en granit c'était le cas de le dire.

-Entendu, je ferai mon possible pour récupérer la clé et nous délivrer, tu peux compter sur moi. Après tu feras ce que tu voudras de ta liberté.

Sur ces mots et sans attendre des heures, la fille en bleu créa la diversion nécessaire pour que Valvatorez ne soit pas débusqué alors qu'il est en train de chercher la clé. Une question lui titillait néanmoins l'esprit : pourquoi n'allait-elle pas simplement chercher ça elle-même ? Peut-être qu'il fallait une diversion, mais peut-être aussi qu'elle aurait pu y aller en pleine nuit. Peut-être qu'en faisant ça elle risquait de se faire prendre, tout était possible. Mais il fallait faire vite, la clé passait avant même la réflexion, le tout était de se dépêcher avant que les pirates ne remontent le second. N'empêche, quelle force de frappe tout de même, elle avait shooté dans le canon avec une telle facilité, mieux valait ne pas l'énerver du coup.

Ainsi après quelques menues recherches, le souverain déchu tomba sur la cabine du capitaine. Le perroquet était en effet là et ne semblait pas très aimable à première vue. Pour un simple volatile il se prenait de haut, pourtant il ne tenait qu'à Valvatorez de le plumer comme il l'aurait fait autrefois. Le jeune homme n'attendit pas que l'oiseau sorte son plateau de duel de cartes pour bondir et attraper un pistolet à silex suspendu au mur et menacer le volatile. Même si il était en captivité et réduit à l'impuissance, ce n'était pas un meurtrier. Tuer des humains d'accord, mais pas un perroquet quand même, de si jolies bêtes ne devraient pas être maltraitées, et Valvatorez n'en avait pas l'intention. Cependant il tira un coup de semonce dans un mur proche de lui afin qu'il se tienne tranquille pendant qu'il fouillait rapidement les tiroirs avec sa main libre. Une fois la clé et un juron poussé dans sa tête pour avoir dû se taper tout le contenu avant de seulement trouver au bout de longues minutes.

Ce n'est que de longues minutes après que Valvatorez revint en quatrième vitesse, jetant au passage le maudit collier à la mer pour ne plus jamais en entendre parler. Il donna la clé en main à la jeune femme pour qu'elle retire le sien aussi afin de se libérer et ainsi pouvoir continuer sa vie comme avant. Sans plus attendre, la demoiselle arma le canon à côté de celui où se trouvait l'autre qu'elle avait balancé contre l'autre bout de la largeur du navire. Le coup de feu retentit alors et la plupart des pirates présents pour encourager le capitaine tombèrent, soufflés par l'explosion. Malgré tout, certains persistaient et étaient bien déterminés à les renvoyer dans la cale avec les fers aux mains. Malheureusement ils n'avaient plus de granit marin, enfin pas d'après ce qu'il avait pu voir. Pour entraver un Logia, il en fallait beaucoup, ils n'étaient pas prêts de ravoir le dessus sur Valvatorez.